« S’il te plait, dessine-moi un auteur » : C Ros en mode d’écriture…
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Écrire … qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce que ça fait ? Comment ça vient ? Pourquoi ? Quand ? Où ? ….
Sur iPaginablog, nous avons invité les auteurs d’iPagination à nous dévoiler un peu de leur intimité de plume.
Cette semaine, c’est C ros qui nous invite à la suivre dans ses variations colorées …
Les lettres se colorent sur la partition des rêves
Quand j’écris…
C’est soudain, comme un coup de vent, frais comme des pétales de roses, limpide comme l’eau d’un torrent. L’idée jaillit, fuse, se manifeste, n’importe où, n’importe quand, le jour ou la nuit. C’est imprévisible. Un mot m’interpelle, une publicité me dérange, une phrase me séduit, une autre me met en tête des calembours pleins d’humour, un paysage m’éblouit et me coupe le souffle… c’est à chaque fois surprenant, je ne m’y attends jamais.
La tête s’emplit de phrases. Pas d’hésitation, il faut noter. Les mots s’emberlificotent, il faut les mettre à la bonne place. Ça y est. Si j’attends, l’idée m’échappe, c’est trop tard, il faut attendre un autre coup de grâce.
C’est un mystère depuis l’enfance. C’est en l’écrivant que je me rends compte que je ne me suis jamais posé la question de ce pourquoi ? Je le prends comme un cadeau fabuleux.
Petite, je rêvais, et ces escapades m’ont permis de passer des caps difficiles. Je n’ai jamais eu l’envie de les coucher sur le papier, ou si peu. Je lisais beaucoup et dévore encore de nombreux ouvrages.
Un souvenir me revient en mémoire. Jeune, je prenais tous les livres qui me tombaient sous la main, faute de pouvoir choisir. Prise par l’histoire, je n’entendais plus les bruits qui m’entouraient, dans la cour de récré notamment, et c’est le silence qui me sortait la tête de l’ouvrage.
Tout comme je ne faisais jamais de brouillons pour les dissertations à l’école… c’est pareil à présent. Je ne prends que des notes pour ne pas oublier certains détails importants. Les vieilles habitudes ont la vie dure. On les met en sommeil et elles reprennent juste là où on les avait laissées.
Pour moi, écrire, c’est comme une musique. Le titre est important. La première phrase doit être mélodieuse et plaire à l’oreille. Ensuite, l’écriture coule, tranquille comme une rivière. La chute vient naturellement. Au point final, c’est comme si j’avais peint une aquarelle, sans retouches.
Je ne me force jamais. Si l’exaltation ne se manifeste pas, je n’écris pas. Par contre, si l’inspiration vient, je me glisse dans la peau des personnages et me mets dans la situation requise, de la musique classique en fond pour mieux me concentrer. Une exception toutefois, pour les thrillers, ce sont les protagonistes qui vont où bon leur semble et écrivent leur histoire. C’est d’ailleurs une expérience déroutante à chaque fois.
C’est curieux de les voir aller où je ne les ai pas amenés ! Mais là aussi, il me faut un fil conducteur, une idée qui fasse son chemin, qui mène quelque part.
Le lecteur sent une écriture forcée. La simplicité, les mots compréhensifs, la sincérité surtout touchent bien plus que des mots sophistiqués ou des phrases alambiquées.
Ecrire, c’est un cri d’amour, de joie, de souffrance, un coup de gueule, de révolte, un besoin…
Ecrire, c’est apporter du rêve, de la magie, c’est s’oublier, faire oublier, c’est respirer un air pur… Ma plume est mon amie même si elle est symbolique à présent.
Ecrire, c’est aimer
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Ecrire comme on peint une aquarelle
Dès tes premiers mots, je suis captivée !
Alors je voyage dans ton inspiration très spontanée
Cette présentation te ressemble à cent pour cent. Tu l’as écrit comme il me plaît de t’imaginer. Bravo et Marci C. Ros
Merci Tippi pour ton appréciation… Je suis restée, reste et resterai toujours moi-même. Pourquoi essayer de ressembler à quelqu’un d’autre ? D’ailleurs, je ne le pourrai pas. La sincérité est mon maître mot et je m’aperçois, que, même à travers un écran interposé, les personnes qui se ressemblent se trouvent, c’est magnifique. A bientôt de te lire.
Sourire
Nous partageons donc ce maître mot 🙂
Yes !Plutôt Oui !
Je reconnais bien dans ce portrait notre Roselyne écrivain fleuve qui écrit pour nous amuser, nous faire peur ou nous instruire. Comme le dit justement Tippi, spontanée. Bravo pour ce portrait, Roselyne 😉
Merci Brigitte !
Alors, voilà ton portrait…en écriture! C’est bien ainsi que je t’imaginais! Je l’ai parcouru au rythme du jaillissement de ton inspiration! Bravo, Roselyne!
J’aurais pu écrire tes mots, oui c’est exactement cela, un lecteur ressent toujours une écriture forcée ! Bravo et casquette bien bas pour ce joli portrait qui donne envie de connaître tes mots/maux pour ceux qui ne les connaissent pas !!
Merci Christine !
Vraiment très bon texte, Roselyne, et c’est tout à fait toi. Tu décris très bien cet enthousiasme que l’on ressent quand on te lit. Et on en apprend un peu plus sur ta façon d’écrire :). Gros bisous, Roselyne, et encore bravo pour ce joli papier.
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Je me retrouve aussi dans certains de ces paragraphes.
A croire que malgré les dissemblances, nous avons tous des points communs qui font que l’écriture devient une nécessité, voire une évidence.
J’aime beaucoup la manière simple et enthousiasmante avec laquelle tu évoques tes ressentis face à l’écriture. Vivats !
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