IpaginaSon aime vous faire des surprises…
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Il est le pire des amants…
A peine se donne t-il, il est déjà parti…
Il te presse, il ne t’attend jamais…
Tu veux tout de lui…tout de suite…tout le temps…
Tu lui offres de rester un peu…il ne t’écoute pas et file…
Il te fait souffrir et t’aide à la fois…
Pourtant à chaque fois il te laisse tomber… inexorablement.
Tout au long de cette prose poétique, A l’encre de ma plume cultive l’équivoque et l’ambiguïté sur ce partenaire si particulier.
Ne comptez pas sur moi pour vous en dire plus. Ecoutez Agathe lire cette sélection de Patryck Froissart, vous en saurez plus…
Dès l’aurore déjà tu m’échappes…
– A l’encre de ma plume –
Dès l’aurore déjà tu m’échappes, tu quittes mes draps,
Après une nuit sans sommeil à se prendre dans les bras,
A discuter sur papier brouillon, stylo à la main,
A écrire des choses sérieuses ou du baratin.
Dés le matin, tu décides de partir sans m’attendre,
Tu me forces à me presser dans les escaliers pour descendre,
Pourtant mon habitude n’est pas de courir après un homme,
Ce n’est pas dans ma nature, je ne me soucie que de ma pomme.
Je ne suis pas dépendante, je te dis, mais pour avancer je te veux,
Je veux tes secondes, tes minutes, tes heures, multipliées par deux,
De jour, de nuit, j’ai envie de toi à mes côtés,
Attends, il est midi, mets pause, viens te poser.
Assieds toi, fais pas le compliqué, je t’offre le repas,
Même si une femme qui paie pour un homme, ça ne se fait pas !
Arrête de regarder ta montre, je t’invite à déjeuner,
Tu permets qu’on discute ensemble de mes projets ?
Tu n’es pas commode, tu ne te laisses pas faire du tout,
Tu me ressembles en fait, c’est vraiment fou.
Tu files, tu passes comme une flèche,
Je ne trouve pas ta faille, je cherche une brèche.
C’est vrai que tu as fait cicatriser certaines de mes blessures,
Tu m’as incitée à réfléchir pour éviter des ratures,
Il y a quelque chose de sain, de sage, de censé en toi,
Je ne dis pas ça pour t’amadouer, crois moi.
La solution pour être en ta présence je la cherche encore,
Pas en spectatrice, plutôt en tant qu’actrice dans ce décor.
Je poursuis ma route, sachant que tu n’es pas si loin,
Au coin de la rue, à ce boulevard, sur ce petit chemin.
Je sens ton ombre et ce que tu me susurres à l’oreille, « Fonce »,
« Prends garde à toi », sur moi est ce que tu veilles ?
Cependant rien ne sert de vouloir te convoiter, ce serait en vain,
Autant l’avouer, tu es inaccessible, c’est certain.
Le célibat te convient mieux, je cesse de te draguer franchement,
Je crois que trop de gens ont déjà été largués par toi… le TEMPS!
J’ai pris un billet de première classe
Pour ce beau voyage dans le Temps !
Dans vos mots la magie existe, pourtant,
De retenir ce maudit Temps qui passe
Et qui s’enfuit, ne serait-ce qu’un instant.
Merci de vos jolis mots qui me vont droit au coeur. Je suis sûre que A l’encre de ma plume appréciera également…