Ipagina’Son en pleine épopée apocalyptique.
Votre lecteur : Christian Vincent
Un souffle épique anime ce poème d’une force incroyable. Les errances de l’homme sur des terres dévastées par les guerres innombrables de la vie, sont décrites au moyen d’allégories multiples qui cadrent parfaitement avec la littérature apocalyptique
Nuit, jour? Rêve réalité ? Destinée, prémonition ? Perte, salut ?Tout est imbriqué dans ce texte qui nous renvoie à notre condition d’humain avançant inexorablement vers l’inconscience.
Pour accentuer le crescendo de ce poème symbolique, nous vous proposons d’en lire vous-même la première partie . Le décor est planté : Dans un monde en pleine apocalypse, les « anges cauchemardesques » s’imposent en tant que sauveurs de l’humanité.
La deuxième partie est lue à haute voix par Christian Vincent. Les hommes fantômes avancent sans fin sur le chemin vers la fin du voyage.
LES AILES DE L’APOCALYPSE
Ils sont des milliers, les uns à la suite des autres.
Ils sont déterminés, plus forcenés qu’ils ne l’ont jamais été.
Ils n’ont rien à perdre, si ce n’est notre liberté.
La lente procession chemine comme un défilé sans faute.
Une envolée de monstres assoiffés
Bravant l’étendard d’un pays oublié,
S’enfoncent dans un décor désertique
Faisant une ombre par pointillé de leurs ailes diaboliques.
Leur destinée est entièrement écrite
Ils sont la dernière chance de salut,
L’apocalypse, ils l’ont déjà vécue
Leurs origines sont trempées dans l’atome volcanique.
Le soleil comme seul guide, seul allié en journée,
Ils sont les feux follets d’un rêve tellement protégé
Les anges cauchemardesques d’une légende perdue,
Les sauveurs d’une humanité dissolue.
Pour ceux qui le souhaitent, nous vous invitons à lancer la musique en même temps que le texte, en cliquant sur la flèche cI-dessous. Elle transcende la force du poème.
Lecture de Christian :
La lune comme unique chemin, unique éclaircie la nuit,
Ils sont les fantômes virevoltants d’un cauchemar sans frontière
Les astres lumineux d’une légende dans l’oubli,
Les sauveurs d’une humanité délétère.
Paysages après paysages
Climat après climat
Jour après nuit
Nuit après jour.
Le périple de leur voyage s’achèvera un jour incertain,
Ils n’ont de cesse de répéter leur chemin,
Seulement lorsque le temps, pour eux, sera enclin
Uniquement, quand notre rêve perdra sa faim…
…ils quitteront leur révolution sans fin,
Cesseront de tournoyer dans notre monde invisible,
Déploieront leur salve sans lendemain,
Mettront un terme au cauchemar responsable, dont nous sommes la cible.
La nuit éclaire le jour de sa sagesse filtrante
Le jour éclaire la nuit de sa passion luminescente.
L’un dans l’autre, se reflète une réalité qui se confond,
Celle de l’esprit, de l’âme, qui caractérise à jamais l’image éternelle de nos inconsciences sans fond.
Bravo à Christian pour cette poignante et théâtrale lecture.
Bravo à Agathe… bien joué. 😉
Une très belle interprétation, je confirme. Bravo Christian !
🙂 à toi Naîade…
et un grand MERCI à Nécromongers pour la puissance dramatique du texte;