Ipagina’Son valse avec les éléments…
Variations sur le temps…
Ce temps qui nous emporte inexorablement vers notre destin. Qui sommes-nous sinon fétus bringuebalés par les éléments ?
Le temps, la mer, le ciel, le temps, l’inéluctable des cinq premiers quatrains débouche vers l’interrogation des deux derniers :
« Y-a-t-il une porte, ? Y-a-t-il un espoir ? Il faut que je sorte… »
Après la mélancolie, la porte s’ouvre sur l’espérance…
Ce poème très rythmé a été sélectionné par Patryck Froissart. Il est lu pour vous par Naïade.
LA VALSE DES ELEMENTS
Le vent m’emporte
Le vent me tue
Cette mer trop forte
Je n’en peux plus
Vague après vague
Mes murs tremblent
Le ciel divague
Se désassemble
Le temps est assassin
Il dessine les ombres
D’un funeste destin
Sur son lit de décombres
La valse des éléments
Emporte le silence
M’affligeant de tournents
Sans aucune clémence
Je chute et je roule
Une course hasardeuse
Qui bouscule et chamboule
Cette nuit ténébreuse
Y a-t-il une porte?
Y-a-t-il un espoir ?
Il faut que je sorte
De cette nuit trop noire
Un matin viendra
Où tombera la fièvre
Le jour me surprendra
Un sourire sur tes lèvres
Une valse sombre qui se termine sur une note d’espoir. Très belle association de la voix et du texte.