Atmosphère, Atmosphère, John Sokol dessine des gueules d’atmosphère
‘Atmosphère, atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ?’ …
C’est avec sa gouaille toute particulière qu’Arletty invectivait Louis Jouvet dans ‘Hôtel du Nord’, un film de Marcel Carné sorti en 1938. Jouvet ‘traite’ Arletty d’atmosphère, la belle se met en colère, et la réplique devint culte.
L’insulte ne manque pas d’air, on comprend le courroux … Franchement, peut-on avoir une gueule d’atmosphère ?
Charles Baudelaire et ‘Les Fleurs du Mal’
Eh bien … peut-être, oui.
Bien sûr, le temps qui passe parchemine les visages et les corps, écrivant nos histoires en creux et en reliefs, en rides et en sillons, et la vie s’écrit à fleur de peau. La vie, et un peu de son atmosphère …
L’artiste américain John Sokol a usé d’autres moyens pour imprimer les traits des visages d’une vingtaine d’écrivains de nationalités différentes. Contours, mentons, nez, yeux, sourcils, cheveux … il a tout dessiné en utilisant les mots de certaines œuvres des auteurs sélectionnés. C’est avec leurs mots, leurs phrases, leur ponctuation, qu’il leur a tiré le portrait. Leurs textes, leurs univers, leurs atmosphères …
‘Atmosphère, atmosphère, est-ce que … ? ‘ Eh bien oui, finalement, ces écrivains ont une gueule d’atmosphère, la leur.
Ainsi ‘Les fleurs du mal’ dessinent les ombres et les lumières du visage grave de Charles Baudelaire,.. Et c’est ‘En attendant Godot’ que la beauté de Samuel Beckett se décline en noir et blanc et en sourcils broussailleux, tandis que les flammes de ‘L’enfer’ lèchent le visage de Dante, pour une ‘Divine Comedie’. Alors, James Joyce devient ‘Ulysses’ …
Samuel Beckett ‘En Attendant Godot’
Environ vingt œuvres pour dessiner autant de portraits, autant d’auteurs. Et le mot devient trait qui dessine les traits de ceux qui les ont écrits. Comme une mise en abîme, comme une boucle bouclée.
Aux quatre portraits précédemment cités, il convient d’ajouter ceux de Jorge Luis Borges, John Keats, Eudora Welty, Henry Longfellow, Grace Paley, Walt Whitman, Georges Bernard Shaw, William Faulkner, Henrik Ibsen, Robert Lowell, Robert Penn Warren, James Tate, Mark Doty, et enfin Thomas Wolfe. Certaines de ces œuvres sont peut-être encore à vendre …
James Joyce en ‘Ulysses’
Vous pourrez retrouver les autres portraits écrits par John Sokol, ainsi que le reste de son œuvre, sur son site :
‘Atmosphère, atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ?’ …
C’est avec sa gouaille toute particulière qu’Arletty invectivait Louis Jouvet dans ‘Hôtel du Nord’, un film de Marcel Carné sorti en 1938. Jouvet ‘traite’ Arletty d’atmosphère, la belle se met en colère, et la réplique devint culte.
L’insulte ne manque pas d’air, on comprend le courroux … Franchement, peut-on avoir une gueule d’atmosphère ?
Charles Baudelaire et ‘Les Fleurs du Mal’
Eh bien … peut-être, oui.
Bien sûr, le temps qui passe parchemine les visages et les corps, écrivant nos histoires en creux et en reliefs, en rides et en sillons, et la vie s’écrit à fleur de peau. La vie, et un peu de son atmosphère …
L’artiste américain John Sokol a usé d’autres moyens pour imprimer les traits des visages d’une vingtaine d’écrivains de nationalités différentes. Contours, mentons, nez, yeux, sourcils, cheveux … il a tout dessiné en utilisant les mots de certaines œuvres des auteurs sélectionnés. C’est avec leurs mots, leurs phrases, leur ponctuation, qu’il leur a tiré le portrait. Leurs textes, leurs univers, leurs atmosphères …
‘Atmosphère, atmosphère, est-ce que … ? ‘ Eh bien oui, finalement, ces écrivains ont une gueule d’atmosphère, la leur.
Ainsi ‘Les fleurs du mal’ dessinent les ombres et les lumières du visage grave de Charles Baudelaire,.. Et c’est ‘En attendant Godot’ que la beauté de Samuel Beckett se décline en noir et blanc et en sourcils broussailleux, tandis que les flammes de ‘L’enfer’ lèchent le visage de Dante, pour une ‘Divine Comedie’. Alors, James Joyce devient ‘Ulysses’ …
Samuel Beckett ‘En Attendant Godot’
Environ vingt œuvres pour dessiner autant de portraits, autant d’auteurs. Et le mot devient trait qui dessine les traits de ceux qui les ont écrits. Comme une mise en abîme, comme une boucle bouclée.
Aux quatre portraits précédemment cités, il convient d’ajouter ceux de Jorge Luis Borges, John Keats, Eudora Welty, Henry Longfellow, Grace Paley, Walt Whitman, Georges Bernard Shaw, William Faulkner, Henrik Ibsen, Robert Lowell, Robert Penn Warren, James Tate, Mark Doty, et enfin Thomas Wolfe. Certaines de ces œuvres sont peut-être encore à vendre …
James Joyce en ‘Ulysses’
Vous pourrez retrouver les autres portraits écrits par John Sokol, ainsi que le reste de son œuvre, sur son site :
‘Atmosphère, atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ?’ …
C’est avec sa gouaille toute particulière qu’Arletty invectivait Louis Jouvet dans ‘Hôtel du Nord’, un film de Marcel Carné sorti en 1938. Jouvet ‘traite’ Arletty d’atmosphère, la belle se met en colère, et la réplique devint culte.
L’insulte ne manque pas d’air, on comprend le courroux … Franchement, peut-on avoir une gueule d’atmosphère ?
Charles Baudelaire et ‘Les Fleurs du Mal’
Eh bien … peut-être, oui.
Bien sûr, le temps qui passe parchemine les visages et les corps, écrivant nos histoires en creux et en reliefs, en rides et en sillons, et la vie s’écrit à fleur de peau. La vie, et un peu de son atmosphère …
L’artiste américain John Sokol a usé d’autres moyens pour imprimer les traits des visages d’une vingtaine d’écrivains de nationalités différentes. Contours, mentons, nez, yeux, sourcils, cheveux … il a tout dessiné en utilisant les mots de certaines œuvres des auteurs sélectionnés. C’est avec leurs mots, leurs phrases, leur ponctuation, qu’il leur a tiré le portrait. Leurs textes, leurs univers, leurs atmosphères …
‘Atmosphère, atmosphère, est-ce que … ? ‘ Eh bien oui, finalement, ces écrivains ont une gueule d’atmosphère, la leur.
Ainsi ‘Les fleurs du mal’ dessinent les ombres et les lumières du visage grave de Charles Baudelaire,.. Et c’est ‘En attendant Godot’ que la beauté de Samuel Beckett se décline en noir et blanc et en sourcils broussailleux, tandis que les flammes de ‘L’enfer’ lèchent le visage de Dante, pour une ‘Divine Comedie’. Alors, James Joyce devient ‘Ulysses’ …
Samuel Beckett ‘En Attendant Godot’
Environ vingt œuvres pour dessiner autant de portraits, autant d’auteurs. Et le mot devient trait qui dessine les traits de ceux qui les ont écrits. Comme une mise en abîme, comme une boucle bouclée.
Aux quatre portraits précédemment cités, il convient d’ajouter ceux de Jorge Luis Borges, John Keats, Eudora Welty, Henry Longfellow, Grace Paley, Walt Whitman, Georges Bernard Shaw, William Faulkner, Henrik Ibsen, Robert Lowell, Robert Penn Warren, James Tate, Mark Doty, et enfin Thomas Wolfe. Certaines de ces œuvres sont peut-être encore à vendre …
James Joyce en ‘Ulysses’
Vous pourrez retrouver les autres portraits écrits par John Sokol, ainsi que le reste de son œuvre, sur son site :
Bel article Firenz’ et une agréable et très étonnante découverte. Merci à toi.
Etonnante découverte pour moi aussi, des mots et toute une atmosphère… Merci Liliane.
Des portraits tout simplement incroyables ! Quelle idée fantastique de mêler les mots ainsi ! Merci pour la belle découverte Firenz’.
Les mots dessinent leurs auteurs autrement… Merci à toi, Laurence.
Je viens de passer un excellent moment, si, si, superbe idée que ces portraits, les textes sont superbes, merci de la ballade
Ravie que ces portraits t’aient fait plaisir, Java.