Infirmière, responsable d'un bloc opératoire. Rédactrice et programmatrice des coups de cœur musicaux, des quiz et des articles du groupe ipagina'Son sur l'iPaginablog. Auteure , parolière / interprète, lectrice sur iPagination.
8 Comments on “LE SILENCE D’IPAGINA’SON”
Et bien iPagination, tout en ayant, devant votre article, respecté avec vous le silence, je le romps , tant pis, il en faut bien un:
L’indigné révolté ne serait-il pas un révolutionnaire indigne ?
Chaque soir l’indigné amer s’endort pourtant,
quand le révolutionnaire prend son tour de garde.
Chaque matin après le petit déjeuner l’indigné retourne aux usines, celles qui restent encore debout, quand la révolution cri famine depuis l’aube.
A midi à la cantine l’on discute et fait les comptes des minutes de rentabilité perdues à fumer sa cigarette, quand au front on offre la dernière au blessé de guerre.
Vers seize heures on pense au programme télé de la soirée quand, en pleine bataille un jeune homme a la tête arrachée par un obus qui vient finir sa course dans les bras levés au ciel de sa douce promise.
A dix sept on fait le pied de grue devant l’école communale, pour y voir surgir dans de joyeux cris un ribambelle d’enfants insouciants et heureux de leur nouvelle passion, le dernier jeu vidéo à la mode de destruction massive.
A dix huit le révolutionnaire voit la nuit venir, le ventre vide depuis trois jours maintenant, et se décide enfin à reprendre des forces en mangeant des racines et le cadavre cru d’un chien de salon.
A dix neuf le supermarché ferme ses portes quand l’immeuble de la télévision explose.
A vingt heures monsieur le directeur de la télé en personne descend dans la rue se plaindre du bruit qui l’empêche de téléphoner à ses actionnaires.
Et là, moi qui vous raconte cette histoire, je n’attendais que ce moment pour lui foutre mon poing dans la gueule.
Mais il est vrai qu’il y a a longtemps que je dors, et les rêves sont mon quotidien.
Je suis un indigné…
Je ne suis qu’un indigné.
Batistin Eric Caminade
Une précision le mot « revolution » est à comprendre ici dans sons sens donné à la naissance de notre République en 1789
En ce jour de pluie, je n’ai pas de mot mais ne laissons pas la rancoeur envenimer nos coeurs, unissons nous tous pour penser à tous ceux qui sont dans la douleur. Je partage, merci Agathe.
Et bien iPagination, tout en ayant, devant votre article, respecté avec vous le silence, je le romps , tant pis, il en faut bien un:
L’indigné révolté ne serait-il pas un révolutionnaire indigne ?
Chaque soir l’indigné amer s’endort pourtant,
quand le révolutionnaire prend son tour de garde.
Chaque matin après le petit déjeuner l’indigné retourne aux usines, celles qui restent encore debout, quand la révolution cri famine depuis l’aube.
A midi à la cantine l’on discute et fait les comptes des minutes de rentabilité perdues à fumer sa cigarette, quand au front on offre la dernière au blessé de guerre.
Vers seize heures on pense au programme télé de la soirée quand, en pleine bataille un jeune homme a la tête arrachée par un obus qui vient finir sa course dans les bras levés au ciel de sa douce promise.
A dix sept on fait le pied de grue devant l’école communale, pour y voir surgir dans de joyeux cris un ribambelle d’enfants insouciants et heureux de leur nouvelle passion, le dernier jeu vidéo à la mode de destruction massive.
A dix huit le révolutionnaire voit la nuit venir, le ventre vide depuis trois jours maintenant, et se décide enfin à reprendre des forces en mangeant des racines et le cadavre cru d’un chien de salon.
A dix neuf le supermarché ferme ses portes quand l’immeuble de la télévision explose.
A vingt heures monsieur le directeur de la télé en personne descend dans la rue se plaindre du bruit qui l’empêche de téléphoner à ses actionnaires.
Et là, moi qui vous raconte cette histoire, je n’attendais que ce moment pour lui foutre mon poing dans la gueule.
Mais il est vrai qu’il y a a longtemps que je dors, et les rêves sont mon quotidien.
Je suis un indigné…
Je ne suis qu’un indigné.
Batistin Eric Caminade
Une précision le mot « revolution » est à comprendre ici dans sons sens donné à la naissance de notre République en 1789
Nous manquons d’indignés Eric, c’est bien là le problème…enfin un des problèmes. Merci de ton cri.
que lire en effet…bisous!
Malheureusement… J’avais préparé la lecture d’un texte de Robert Shennon que je publierai la semaine prochaine.
Bises Domi !
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En ce jour de pluie, je n’ai pas de mot mais ne laissons pas la rancoeur envenimer nos coeurs, unissons nous tous pour penser à tous ceux qui sont dans la douleur. Je partage, merci Agathe.
Suis en accord avec toi Christine! kissous