iPagina’Son vous balade en caddie dans Paris…
Couché négligemment sur le bord d’un fossé,
Inspirant le mépris d’un monde caboteur,
Un vieux caddie rouillé de ses roues défaussé,
Dans sa longue agonie pleurait sur son malheur.
Couché négligemment sur le bord d’un fossé,
Inspirant le mépris d’un monde caboteur,
Un vieux caddie rouillé de ses roues défaussé,
Dans sa longue agonie pleurait sur son malheur.
Quand la fusion entre le peintre et la toile devient charnelle, l’aventure amoureuse se compare à l’acte d’amour et l’attente délicieuse de la caresse du pinceau sur la toile se décline ici avec une grande sensualité…
Des doutes distillés avec délicatesse et tendresse au fil des vers, voici une ode à l’art de bien vieillir ensemble…
On peut geindre ou prier, c’est vivant qu’on succombe
A cette humanité que peuplent tant de tombes.
Il a beau se remplir de rêves étoilés,
L’homme meurt déserté du ciel qu’il a quitté.
« Je lègue notre amour à ceux qui vont s’aimer »… Un poème écrit en alexandrins délicats et chantants, enlaçant le fond et la forme avec délectation.